Randonnée Vallée de la Vaucouleurs |
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Moulin de Brasseuil : Brasseuil appartient sous l'Ancien Régime à la seigneurie de Binanville. Il est fait mention dans un acte de 1522 des « Écluses du Moulin de Brasseuil », tenant d'un bout le « Mauru de Mante l'Eau ». L'ancien moulin hydraulique de Brasseuil a depuis été modernisé. De la quarantaine de moulins à eau qui tournaient jadis sur la Vaucouleurs et la Flexanville, il est le seul qui fonctionne encore. Seuls deux établissements sont encore en activité dans le département. |
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Moulin des Bourgognes : En 1651, Robert de Hallot, coseigneur d'Auffreville, obtient des lettres du roi l'autorisant à faire construire le moulin des Bourgognes sur un terrain ayant appartenu aux chanoines de Mantes. En 1789, Auffreville compte deux moulins des Bourgognes, disposant chacun de deux paires de meules. Une turbine fournit désormais de l'électricité pour le domaine qui abrite une écurie de propriétaires avec manèges et club-house. |
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Moulin de Vert : L'origine de cet important moulin à blé remonte au Moyen Âge ; dans une charte de Cluny de 1167, Robert de Vert donne aux moines de Gassicourt huit setiers de froment à prendre sur son moulin. L'établissement est vraisemblablement victime des troubles de la guerre de Cent Ans, car il est déclaré en ruines en 1490 et en 1529. Modernisé dès le XIXe siècle, avec des cylindres remplaçant les anciennes meules en pierre, le moulin de Vert cesse son activité en 1962. Son mécanisme est toujours en état de tourner, aussitôt les vannes levées. |
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Moulin de Chavannes à Villette : Le moulin de Chavannes est considéré comme l'un des plus anciens de la vallée, car il en est fait mention dans le polyptyque de l'abbé Irminon qui recense les biens dépendants de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés à l'époque de Charlemagne. Il fait ensuite partie des moulins du marquisat de Rosay et Villette. Une grande lucarne, destinée à permettre de monter les sacs de blé, est percée dans la toiture. |
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La chambre de meunerie : Le moulin de Chavannes a conservé intact tout son équipement moulant, tournant et travaillant d'ancien moulin à blé. La paire de meules, la gisante au-dessous et la courante au-dessus, est masquée par les archures du cerce ou tambour octogonal qui prévient la perte de farine et retient la poussière. Le blé arrive par un conduit souple en jute dans la trémie formant entonnoir, d'où l'augette et le baille-blé le distribuent dans l'œillard de la meule courante. Un dispositif appelé frayon ou babillard fait vibrer l'auget afin que le grain soit dirigé correctement, tandis qu'une sonnette s'agite et tinte pour avertir le meunier quand il n'y a plus assez de blé dans la trémie pour alimenter les meules ; frottant à sec l'une contre l'autre, elles risqueraient de mettre le feu au moulin. |
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